Jean-Didier Sicault est avocat à la Cour de Paris et ancien conseiller juridique de l’ACCT (ancêtre de l’Organisation Internationale de la Francophonie).
Il conseille, négocie en faveur de, et représente au contentieux des agents et des organes représentatifs du personnel (associations, syndicats et fédérations) de quelque 90 organisations internationales.
C’est ainsi qu’il a présenté des affaires devant 15 juridictions administratives internationales dont le Tribunal administratif de l’OIT (des centaines d’affaires), l’ancien Tribunal administratif des Nations Unies (des dizaines d’affaires), les Tribunaux du Système de justice interne des Nations Unies, les juridictions des Organisations coordonnées (des dizaines d’affaires) et de certaines Institutions financières internationales. Il a notamment conçu et mis en œuvre la stratégie de défense juridique de la FICSA qui a donné lieu, à la fin de la décennie 1980, à une trentaine de jugements du TANU et du TAOIT.
Il assiste aussi les fonctionnaires pour les recours internes (demande de révision et procédure devant les comités consultatifs de recours ou les comités de discipline).
Il conseille également les directions de quelques organisations internationales, en particulier pour ce qui est de leurs relations avec les États hôtes, de leurs privilèges et immunités, ou de questions de fonction publique internationale (notamment pensions, salaires, enquêtes, discipline, ou droits acquis). Chargé du cours de droit de la fonction publique internationale à l’Université Paris II, il enseigne cette discipline depuis 1983. Il a écrit de nombreuses contributions et participé à de multiples colloques sur le sujet. Il est également membre du comité de rédaction de la Revue Générale de Droit International Public.